Selected quad for the lemma: blood_n

Word A Word B Word C Word D Occurrence Frequency Band MI MI Band Prominent
blood_n wife_n woman_n work_n 22 3 4.5799 4 false
View all documents for the selected quad

Text snippets containing the quad

ID Title Author Corrected Date of Publication (TCP Date of Publication) STC Words Pages
A03002 Three precious teares of blood, flowing from the wounded harts of three great French ladies In memory, of the vertues, complaint of the losse, and execration of the murther, of that thrice-worthy monarch, Henry the Great. Now shed againe in English. To three of the most excellent among the excellentest ladies of this little world, and of the greatest. Loiseau de Tourval, Jean.; Niccols, Richard, 1584-1616, attributed name. 1611 (1611) STC 13142; ESTC S106094 10,850 35

There is 1 snippet containing the selected quad. | View lemmatised text

is no better title for propriety Then they be made at my request and by such a one whose worthines makes him yours indeede yea of good vse too where alas I am yours but in vow and idle thought without acceptation I confesse it to my shame and the further from enuy the nearer to sorrow Moreouer since the rare life and rarest death of so great a King written by a Man was tendered to your Noble Husband me thought the complaint for his losse penned by a Woman could be no where so well directed as to his deere Wife Finally that honor of womankinde the more feelingly mourning because besides the general interest she was very neere in blood to that deceased Monarch being a faire young and most excellent Lady of one of the most ancient and Princely houses not of Fraunce only but of all the world claimes to the full as many qualities in whomsoeuer her admirable workes must be presented vnto All which finding no where els in one only subiect together nor all so plentifully nor euery one in so high a degree I must needes dedicate them to you though otherwise both by desire vow and affection to all those you most neerely belong vnto and to your selfe I were not already Your Honours Most humble and most to be commanded seruant Δ Larme seconde COMPLAINTE DE MADAMOYSELLE ANNE DE ROHAN SVR LA MORT DV GRAND Roy HENRY IIII. 1 QVoy faut-il que HENRY ce redouté Monarque Ce domteur des humains soit domté par la Parque Que l'oeil qui vit sa gloire ores voye sa fin Que le notre pour luy incessamment degoute Et que si peu de terre enferme dans son sein Celuy qui meritoit de la posseder toute 2 Quoy faut-il qu' à iamais nos ioyes soyent eteintes Que nos chants nos riz soient conuertis en plaintes Qu'au lieu de notre Roy le dueil regne en ces lieuz Que la douleur nous poigne le regret nous serre Que sans fin nos soupirs montent dedans les cieuz Que sans espoir nos pleurs descendent sur la terre 3 Il le faut on le doit Et que pouuons-nous rendre Que des pleurs assidus à cete auguste cendre Arrousons à iamais son triste marbre blanc Non non plutost quittons ces inutiles armes Mais puis qu'il fut pour nous prodig●e de son sang Serions nous bien pour luy auares de nos larmes 4 Quand bien nos yeuz seroient conuertis en fontaines Ils ne sauroient noyer la moindre de nos peines On ●panche des pleurs pour vn simple meschef Vn deuoir trop commun bien souuent peu s'estime Il faut donques mourir auz piez de notre Chef Son tombeau soit l'autel nos cors la victime 5 Mais qui pourroit mourir Les Parques filandieres Dedaignent de toucher à nos moites paupieres Ayans fermé les yeuz du Prince des guerriers Atropos de sa proye est par trop glorieuse Elle peut bien changer ses Cyprez en Lauriers Puis que de ce vainqueur elle est victorieuse 6 Puis qu'il nous faut encor soupirer viure Puis que la Parque fuit ceuz qui la veulent suiure Viuons donc en plaignant notre rigoureuz sort Notre bon-heur perdu notre ioye rauye Lamentons soupirons iusques à la mort Temoignons qu'en viuant nous pleurons notre vie 7 Plaignons pleurons sans fin cet esprit admirable Ce iugement parfait cet humeur agreable Cet Hercule sans pair aussi bien que sans peur Tant de perfections qu'en louant on soupire Qui pouuoient asseruir le monde à sa valeur Si sa rare equité n'eut borné son Empire 8 Regret●ons soupirons cette sage Prudence Cette extreme Bonté cette rare Vaillance Ce coeur qui se pouuoit flechir non domter Vertus de qui la perte est à nous tant amere Et que ie puis plutot admirer que chanter Puis qu'à ce grand Achille il faudroit vn Homere 9 Mais parmy ces vertus par mes vers publiées Lairron-nous sa Clemence au rang des oubliées Qui seulement auoit le pardon pour objet Pardon qui rarement an coeur des Rois se 〈◊〉 En parle l'ennemy non le loyal sujet En face le recit qui en a fait l'epreuue 10 Pourroit-on bien conter le nombre de ses gloires Pourroit-on bien nombrer ses insignes victoires Non d'vn si grand discours le dessein est trop haut On doit louer sans fin ce qu'on ne peut décrire Il faut humble se taire ou parler comme il faut Et celuy ne dit rien qui ne peut assez dire 11 Ce Mars dont les vertus furent jadis sans nombre Et que nul n'egaloit est egal á vne ombre Le fort a ressenty d' Atropos les effors Le Vainqueur est gisant dessouz la froide lame Et le fer infernal qui luy persa le cors Fait qu'vne âpre douleur nous perse à iamais l'ame 12 Iadis pour ses beauz faits nous eleuions nos testes L'ombre de ses lauriers nous gardoit des tempêtes La fin de ses combas finissoit notre effroy Nou-nous prisions tous seuls nous méprisions les autres Etans plus glorieuz d'étre sujets du Roy Que si les autres Rois eussent eté les notres 13 Maintenant notre gloire est à iamais ternie Maintenant notre ioye est pour iamais finie Les Lis sont atterrez aue●ques enz Dafné baisse ch●tiue en terre son visage Et semble par ce geste humble autant que piteuz Ou couronner sa tombe ou bien luy faire hommage 14 France pleure ton Roy qu'vn noir cachot enserre Roy florissant en paiz Victorieuz en guerre Qui conseruoit des tiens les biens les libertez Iette sans fin des cris des larmes non feintes Iusques au bout du monde Auz lieuz plus ecartez Où resonnoient ses faits fay resonner tes plaintes 15 Modelle de l'honneur l'honneur de la France Reine des Lys Francois parmy tant de souffrance Votre pleur est sans fin votre coeur sans confort Et le regret cuisant dont votre ame est suiuie Vous fait aussi souuent souhaiter votre mort Que vos vertus nous font desirer votre vie 16 Las combien est votre ame an dueil abandonnee Quand vou-vous souuenez de l'heureuse iournee Laquelle innocemment a nos mauz precedé Et que sur ce beau chef que le noir enuironne A si piteusement si